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Retour aux discussions : Alimentation

« Reportage France 5 »

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26/01/2018 à 15:18:44
domi53
@nabucho
est-ce que ce que ce gel peut être utilisé en préventif et si oui selon quelle posologie ?
28/02/2018 à 15:44:27
nabucho
ReBonjour
Retour tardif mais complet et d'actualité au sujet du BARF. Je vous joins des scans d'articles vétérinaires récents qui ne sont pas accessibles que sur abonnement aux professionnels.



Je reviens vers vous pour insister sur l'aspect sanitaire du BARF. Tout le monde ne peut pas s'improviser Boucher Charcutier. Tout le monde n'a pas un atelier de découpe avec les surfaces lessivables, le matériel en inox désinfectable, l'usage de produits caustiques et nécessitant un drainage des effluents selon les normes imposées aux professionnels.
Certes, le "tonnage" de viande à découper est plus réduit s'agissant de l'alimentation d'une cohorte de chats au quotidien. Mais dès lors que l'usage d'une structure réfrigérante conséquente est nécessaire, les risques de rupture de chaine du froid, lors de livraison de cartons plus ou moins bien congelés de viande et os en semi-vrac, est notable. La visualisation, sur la chaine UTube, de reportages sur les "petits démerdards" qui se font livrer le dimanche sur la place de l'église par une fourgonnette non réfrigérée, en dit long sur ce risque avant même le déballage des colis.
Je livre à votre appréciation un échantillonnage d'articles récents de la presse professionnelle vétérinaire, qui évoque divers études sur le risque de contamination, pathogène ou non pour les chiens ou chats. Un passage à l'homme par le biais de nos compagnons quadrupèdes, par leurs matières fécales, par le lèchage et toilettage du pelage, des bactéries et parasites contenus dans la viande en semi gros, existe si celle-ci n'est pas préparée dans les règles de l'art. A savoir: décongèlation en espace réfrigéré, dissection des fuseaux musculaires, rinçage et essuyage des pièces, parage et élimination des aponévroses et parties potentiellement souillées, conservation des pièces en masse à +4°C et débitage au dernier moment du minimum nécessaire, élimination des glandes perturbatrices endocriniennes (thyroïde), coupe des os long au bon format, élimination des os plats (côtes, bassin, crâne, vertèbres...) générateurs d'esquilles dangereuses pour le transit.
Ne jamais distribuer d'os de lapin ni de volaille au chien quelqu'en soit la partie anatomique. Jeter tout os entamé resté au sol, qui risque de pulluler de salmonelles, E.coli et Listéria.




A ceux qui trouvent ridicule de déconseiller l'usage de la viande fraiche au motif "que nos chiens de ferme ont toujours mangé comme celà jadis", je répondrai que les mêmes chiens restaient attachés au froid et dans la boue à longueur d'année, n'étaient pas vaccinés, ni soignés par le vétérinaire des vaches, et qu'ils mourraient par conséquent de délaissement sans qu'on s'en soucie de la cause.





La population des carnivores domestiques de notre hexagone a depuis lors explosé en effectif, ce ne sont pas les bonnes âmes de ce forum qui nous diront le contraire.
Venir en aide aux chats errants se fait de façon plus hygièniste par la distribution de croquettes à l'abri de la pluie, et qui ne se dégradent pas par temps chaud.
Certes, l'industrie des aliments déshydratés abuse depuis 30 ans de l'amidon (30% de la matière sèche) pour donner, à faible coût, de la structure aux croquettes, au delà des besoins du carnivore pur qu'est le chat. L'étiquetage "omet" de mentionner cette part de la matière sèche prise par les glucides digestibles. Mais tous les chats n'en sont pas malades. Et les sédentaires stérilisés doivent être restreints en matière grasse pour leur éviter l'obèsité. Le métabolisme hépatique de l'animal, autorégulé, converti et stocke l'énergie résultante de la ration dans les éléments qui lui conviennent, la plupart du temps.



Ce dernier article est d'une polémique un peu tendencieuse, je l'admets. Mais ceci pour mettre en garde sur les mouvements de mode qui crient au loup.
Globalement, l'espérance de vie des carnivores domestiques s'est bien améliorée par l'usage de l'aliment industriel, sec ou humide, qui depuis 30 ans déjà, s'efforce de s'adapter aux cas particuliers des besoins diététiques, en compensant certaines pathologies. Ce que les vétérinaires sont habilités à prescrire.
28/02/2018 à 15:53:58
nabucho
Pardonnez moi les variations de taille des pièces jointes de l'article précédent. Je n'avais pas encore saisi l'importance du 600X480 préconisé, mais je craignais le peu de visibilité de mes scans. Je tâcherai d'homogénéiser leur formatage désormais.
Pour mieux lire, utilisez l'association de touches Ctrl+ pour agrandir, Ctrl- pour diminuer. et l'ascenseur horizontal pour lire les lignes de mes rédactions intercalées. Mille Excuses.

Pour répondre à domi53, le BUCOGEL étant un gel dentaire, il peut s'utiliser au quotidien comme une fois par semaine en prévention sur un chat FelV ou FIV non encore atteint de lésions gingivales.
11/03/2018 à 21:59:21
nathalie84
Bonsoir,
Avec mon mari, nous avons bien potasser sur les croquettes pour les chats. Nous en somme venue à la conclusion suivantes :
Pour les croquettes s'est Orijen... croquettes sans céréales viandes fraiches
pour l'humide c'est Almo nature legend... il n'y a pas de sucre et ce sont des filet de poulet.
13/03/2018 à 20:21:27
nabucho
Pour illustrer le risque du BARF pour la santé même des propriétaires et de l'entourage de l'animal nourris avec certaines viandes crues, lisez l'article.
Et rappelez-vous que jadis, à la campagne, on faisait cuire LONGUEMENT les têtes de mouton etc... avec le pain ou les pâtes, pour nourrir les chiens de chasse.
13/03/2018 à 20:28:44
nabucho
mieux au format 15" et recadré
15/04/2018 à 16:19:23
nabucho
Bonjour,
Je ne peux résister à l'envie de vous faire partager un article généraliste du dernier numéro de la revue de France Vet, excellent organisme de formation permanente professionnelle vétérinaire https://www.francevet.co.uk https:/www.francevet.com .
Pour en finir avec la lubie du régime Végane chez nos carnivores domestiques. Des renvois numérotés au coeur du texte vous livrent mes commentaires personnels en fin d'intervention, qui n'engagent que moi.
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titre de l'article: LE CHAT : UN CARNIVORE STRICT, SANS CONTESTATION !
"Les régimes végétariens sont à la mode et cette tendance se transpose aux animaux de compagnie. Non sans risque, surtout pour le chat qui est un carnivore strict sans contestation et, qui a impérativement besoin de sources protéiques d'origine animale.
Peut-on nourrir un chien ou un chat avec un régime végétarien? Pour ces carnivores (même) domestiques, la réponse ne va pas de soi et si le sujet peut se discuter pour le chien, il est beaucoup plus rigide chez le chat.
Ce dernier est en effet considéré comme un carnivore strict car il possède de nombreuses adaptations métaboliques au régime carnivore. Le chien est, lui, qualifié de carnivore adaptatif. (1)
Quant au régime végétalien, il ne convient à aucun des deux.
Le chat est incapable d'utiliser certains nutriments indispensables à sa survie quand ils sont d'origine végétale et il est dépendant d'une alimentation comportant des protéines animales.
Les risques nutritionnels sont une réalité en médecine vétérinaire et pourtant bien souvent négligés car parfois insidieux, leurs conséquences délétères n'étant pas toujours immédiates et marquées. L'incidence à long terme d'un régime déséquilibré, surtout s'il est appliqué aux jeunes en croissance ou aux femelles en lactation ou gestation, peut être dramatique.

BESOINS PROTEIQUES:
Le gros point noir des régimes végétariens concerne la couverture des besoins protéiques, certains acides aminés n'étant pas présents en quantité assez importantes dans cette source alimentaire (méthionine, lysine, tryptophane...)
Or un chat adulte de 3Kg a besoin de 5,2g à 6Kg de protéines par kilo de poids. Et ce besoin quantitatif se complète d'impératifs qualitatifs.
Cet animal doit aussi impérativement trouver dans son alimentation de la taurine (2), présente seulement dans les sources alimentaire d'origine animale.
L'alimentation végétale est également pauvre en acides gras Omégas 3, lipides que les mammifères ne savent pas synthétiser et qui sont pourtant indispensables à la réalisation de nombreuses fonctions (croissance, spermatogénèse, fertilité, cicatrisation, brillant du poil, imeperméabilité de la peau, lutte contre l'inflammation...). Toute carence impactera. Or l'acide arachidonique par exemple, n'est présent que dans la viande et la graisse de poisson (3).

VITAMINES ET MINERAUX:
Autre nutriment déficient dans un régime végétarien, les vitamines, et notamment la vitamine D2 d'origine végétale très mal utilisée par les carnivores qui doivent nécessairement recevoir la forme D3 d'origine animale. Car contrairement à une croyance encore véhiculée, les chats sont incapables de synthétiser de la vitamine D en s'exposant au soleil (4).
Le chat ne sait également utiliser que de la vitamine A native, présente dans la viande et surtout le foie, mais est incapable de "rentabiliser" la provitamine A présente dans les végétaux (5).
Même sanction pour les minéraux comme le Calcium, le Cuivre, le Zinc (5) ou le Fer qui est beaucoup mieux assimilé lorsqu'il est d'origine animale (6)(7)(8).
S'ils sont donc inenvisageables en situation physiologique, les régimes végétariens le sont encore plus en situation pathologique. Certains nutriments d'une alimentation carnée semblent en effet encore plus indispensables à la survie d'un chat malade, comme les acides gras Oméga 3 chez les insuffisants rénaux.
Il faut savoir cependant (et les propriétaires adeptes de ces régimes sont souvent motivés et informés) qu'on trouve dans le commerce des aliments complémentaires pour équilibrer les régimes végétariens (9) pour animaux et même des aliments végétariens à base d'acides aminés de synthèse. Ils ne semblent plus en phase avec la philosophie "naturelle" du régime.

AUTRES SITUATIONS A RISQUE:
Outre les régimes végétariens ou végétaliens, d'autres situations peuvent être à risque et, paradoxalement pour un carnivore, le régime "BARF" peut poser des problèmes sanitaires inhérents aux modalités de conservation des ingrédients utilisés (10).
Au delà du respect de cette nature de carnivore strict, un aliment complet et équilibré doit couvrir les besoins d'entretien de l'animal qui diffèrent en fonction de son âge, de son activité, de son statut physiologique (chatte gestante par exemple) et d'éventuelles affections dont il peut être atteint.
La nutrition d'un animal conditionne sa santé générale et ce rappel est bien souvent nécessaire en consultation même, et peut-être surtout généraliste."

Fin de l'article.-----------------------------------------------------------------------------

1) Le chat n'est commensal de l'homme que depuis 6 000 ans. Et il ne vit qu'en périphérie de l'activité agricole sédentaire de l'homme du néolithique, en protégeant les silos à grain par son rôle prédateur sur les rongeurs nuisibles. Il garde donc son status de carnivore pur jusqu'à un passé très récent. Il en va autrement du chien qui était déjà auxiliaire de chasse de l'homme du paléolithique, depuis 25 000 ans, avant sa sédentarisation. Les restes des produits de la chasse, ainsi que de la cuisson des végétaux issus de la cueillette pour la consommation humaine, ont permis une lente et progressive dérive génétique adaptative du chien domestiqué vers un régime semi-omnivore orienté par l'homme. La tolérance du chien domestique à un taux d'amidon (glucides digestibles) de l'ordre de 30% de la matière sèche dans les croquettes industrielles, se conçoit donc aisément pour la plupart des individus. Le chien domestique s'est donc nettement différencié du loup quant-à ses capacités digestives. Seules les races "lupoïdes" de chiens nordiques restent dépendants des graisses animales en apport énergétique exclusif. Chiens qui ont été domestiqués sous des lattitudes où seul l'apport carné reste disponible toute l'année en tant que source de protéine et d'énergie. Ces races restent bonnes candidates à l'alimentation BARF, comme le chat, sous réserve de prudences sur le mode de conservation et préparation de la matière première (cf articles plus haut).
(2) La taurine est indispensable au chat à la dose d'apport de 50mg par jour. Sa carence entraine une atrophie musculaire cardiaque mortelle à long terme.
(3) La graisse de saumon est très riche en Omégas 3. Des précurseurs sont aussi disponibles dans l'huile de bourrache, de pépin de raisin, de soja, de tournesol. Distribuer sur le repas une demie cuillerée à café par jour.
(4) Attention au risque d'apparition de mélanome malin sur l'extrémité blanche des oreilles de chats à poil court sous l'action des UV au soleil, pendant l'été. Tartiner les pointes d'oreilles blanches à la crème solaire indice 50.
(5) Caroténoïdes.
(6) La forme ionisée des oligoéléments de petit poids moléculaire les rends plus assimilables, car hydrophiles, par les cellules entérocytes de la paroi intestinales. De plus, un excès de Calcium dans la ration sature les sites récepteurs membranaires en question dans ces cellules pour les autres minéraux, et entraine leur carence d'absorption (Cuivre, Zinc...). Or il est impossible de prévoir les teneurs en minéraux d'un végétal, qui dépend de son mode de culture et du sol et de la nature des intrans utilisés. A contrario, des chélateur organiques d'oligoéléments peuvent favoriser leur assimilation dans la ration pour les éléments de plus fort poids moléculaire comme le Fer, Zinc, Cuivre etc... (cf le concept des "Pidion" dans les années 1990, ou d'oligoéléments en solutés buvables sous forme colloïdale).
(7) Pour le Fer, on aide un chat à compenser une anémie en lui donnant du boudin ordinaire riche en hémoglobine. Mais surtout pas à l'oignon qui provoque de l'hémolyse!
(8) Certains composés organiques végétaux piègent et neutralisent l'assimilation de minéraux, exemple de l'acide oxalique dans l'oseille, l'épinard, la rhubarbe pour le Calcium). D'autres composés (phosphates végétaux issus d'engrais industriels dans le sol) débordent les difficultés d'épuration du PO4--- chez les insuffisants rénaux, et perturbent la régulation endocrinienne de l'équilibre Phospho-Calcique (cf aussi vitamine D3 plus haut).
(9) Pour ne pas dire Végane. J'avais une amie qui ne mange, par dogme, que de la salade, du coca et des frites de fastfood (?!?!?). Pour "équilibrer", son repas du soir se compose de poignées de gélules de compléments divers, et d'une petite bouteille de protéine de soja destinée à l'alimentation par sondage gastrique des personnes en fin de vie. J'ai calculé que celà rapporte 450 euros par mois de revenus à son pharmacien, qui l'adore (la moitié de sa pension d'invalidité!). Elle était très mignonne à voir, mais insortable pour des diners conviviaux entre amis en ville! Un ami charcutier-traiteur en a fait les frais publiquement lors d'un diner de réveillon. J'ai gardé le charcutier pour ami. Tout ceci pour remarquer que le concept végane ne tient la route que par le consentement du bipède que nous sommes, en acceptant ses contraintes, sachant que le régime alimentaire de l'homme est omnivore, et donc plus adaptable. On ne peut l'extrapoler à un carnivore pur comme le chat. Etes-vous prèt à torturer mentalement votre petit compagnon pour le gaver de médicaments compensateurs d'un hérésie diététique? Ce serait de la maltraitance!
(10) cf plus le thème "raw feeding" http://www.forum-chat.org/alimentation/268_raw-feeding et l'article que j'y ai déposé sur les projets de fabrication de protéines d'origine végétale par transformation fongique.

CONCLUSION:
Quand bien même on adapterait certains modes de transformation des végétaux par des champignons fermentés (cf dans ce thème "raw feeding" http://www.forum-chat.org/alimentation/268_raw-feeding sur le mode de préparation Koji à l'étude), avec le gaspillage énergétique et économique (filière de distribution), On rendrait l'apport protéique du chat totalement dépendant de l'alimentation industrielle. C'est de moins en moins écologique. Le développement et l'autorisation de filières d'élevages d'insectes serait une autre source possible de protéines sans solliciter l'élevage de vertébrés à destination alimentaire, plus éthique (?), et propre à atténuer, peut-être, les scrupules des propriétaires végétariens. A moins que substituer l'escargot de bourgogne au chat pour en faire un animal de compagnie à part entière, ne soit l'ultime solution. Faut-il proposer à Christophe de créer un forum d'héliciculture?
25/05/2018 à 17:22:01
nabucho

et la réaction du lobby du syndicat des fabricants d'aliments secs en croquettes:
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