« Mon chat de 3 ans va mourir »Consultez également les autres discussions qui parlent de Hommages.
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14/11/2024 à 04:00:21 |
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oralyia |
Je crois que j'ai besoin de laisser une trace. Peu importe laquelle.
Je me sens complètement déchirée. J'ai l'impression que mon dos part dans un sens et arrache ma cage thoracique avec lui, explosant mes organes, explosant mon cœur et mes poumons dans son désir fou de sortir de ma propre peau.
J'ai envie de hurler et de pleurer, de m'en prendre à tout le monde et de pardonner à tout le monde en même temps. J'ai envie de respirer.
Il y a trois jours, Lundi 11 Novembre 2024, l'aîné de mes 4 chats, Baron Erytzalial (juste Baron pour tout le monde), tout juste 3 ans (né le 25 Septembre 2021, adopté le 28 Janvier 2022 à la SPA de Poitiers), a été placé en hospitalisation d'urgence suite à des crises d'épilepsie répétées.
Il a déclenché ses premiers symptômes il y a à peine une semaine, en bavant de la mousse et en secouant la tête pour s'en débarrasser. Trois jours plus tard, Samedi 9 Novembre à minuit, il a fait sa première crise. Il s'est mis à tourner violemment en rond en tambourinant des pattes tellement fort que j'ai cru, durant un instant, qu'il était en train de jouer de façon un peu brute avec une de ses copines, à se retourner sur le parquet l'un l'autre.
Il est tombé raid comme un domino sur le côté et a convulsé durant quelques secondes. Bien évidemment, c'était impressionnant, surtout quand on n'a jamais vu de crise avant. Mais j'ai gardé mon sang froid, j'ai appelé les urgences après trente bonnes minutes - le temps qu'il a mis à reprendre complètement conscience et à agir de nouveau totalement normalement.
On m'a dit que l'épilepsie pouvait survenir n'importe quand, et pour des causes variées, chez le chat. On a exclu d'emblée un empoisonnement, les crises de bavement ayant durée déjà plusieurs jours. On ne m'a pas donné de rendez-vous, en m'expliquant qu'on ne mourait pas d'une crise d'épilepsie, que ce n'était pas une urgence vitale.
Cinq heures après, il en a refait une. Puis dans l'après midi, puis à 20h du soir. J'ai décidé de rappeler les urgences, mais encore une fois, pas de rendez-vous, ce n'est pas une urgence vitale.
Je sais maintenant que si. Mon chat était en fait en mal épileptique, et ç'aurait dû être reconnu immédiatement. Un chat qui fait plusieurs crises dans une seule journée s'affaiblit énormément, ce n'est pas normal.
Le lendemain, Dimanche, les crises se sont enchaînées encore et encore. J'ai appelé de nouveau plusieurs fois les urgences, pour retomber sur la même régulatrice, qui une heure plus tôt m'avait dit "c'est pas une urgence" et qui, maintenant, me gueulait dessus en me demandant pourquoi j'avais """"attendu"""" qu'il fasse autant de crises pour appeler. J'avais envie de l'étriper. En même temps, elle me parlait d'empoisonnement, me disait que ça servait à rien les urgences là maintenant parce que le chat n'avait plus de symptômes... J'avais l'impression qu'elle était complètement bourrée. C'était peut-être le cas.
Finalement, à 19h30, j'ai réussi à obtenir un rendez-vous en urgence, après avoir insisté très longuement auprès de cette dame, qui a jugé bon de s'enfoncer jusqu'au bout en présentant la menace de "la facture élevée des urgences". Comme si j'en avais quelque chose à foutre.
Mon ami et moi avons conduit Baron jusqu'au vétérinaire de garde, une sorte de Père Noël alcoolique qui bat sa femme, mais en version super pro et vraiment compréhensif et à l'écoute. Il a aussitôt reconnu les signes de l'épilepsie chez Baron, et l'a mis sous traitement en nous renvoyant à la maison avec des instructions claires : un demi comprimé maintenant, un autre demi si crise, et si re-crise, vous revenez.
On était évidemment de retour à la clinique dès le lendemain matin, à 11h30. Le vétérinaire l'a examiné, et paraissait perplexe, puisque Baron ne montrait pas le moindre signe que quelque chose allait mal, ce qui ne collait pas avec ce nombre ahurissant de crises. Il a doublé la dose de médicament, en nous disant "s'il refait une crise, il sera hospitalisé". On rentre à la maison, on lui donne un comprimé en entier.
Une demi-heure plus tard, il entre en crise. Je suis auprès de lui pour m'assurer qu'il ne se cogne pas et soit en sécurité. La crise est violente, très longue. Il s'urine dessus, fait ses besoins, hurle. Au moment où elle semble s'apaiser, de nouveaux spasmes le prennent, et il refait une crise, sans temps de récupération.
J'appelle aussitôt les urgences. On est de retour à la clinique à 13h30. Baron ne s'est pas relevé. Il est resté couché sur le flanc, totalement épuisé, même dans sa caisse de transport. Quand le vétérinaire l'a vu à travers la grille, il a dit de ne pas ouvrir cette dernière, et a préféré ouvrir totalement le dessus de la caisse pour le laisser dedans. Il l'a examiné très rapidement. Pas de fièvre, rythme cardiaque "normal" pour un chat dans cet état, légère mydriase (pupilles dilatées) mais moins que la dernière fois... cependant, un épuisement extrème.
Il nous dit qu'il va l'endormir. "Il faut qu'il dorme, il faut qu'il récupère absolument. On va essayer de reboot le cerveau".
On rentre sans Baron, c'est difficile. On a compris, à ce stade là, que quelque chose de terrible se passait. Plus terrible que de la simple épilepsie idiopathique.
18h30, le vétérinaire m'appelle et me dit que Baron reprend doucement conscience. Il va le surveiller pour la nuit.
9h Mardi 12 Novembre 2024, appel du vétérinaire. Le chat a convulsé toute la nuit, ses crises continuent, le traitement est inefficace, toutes les tentatives pour stopper les crises aussi. Le vétérinaire est très inquiet et nous dit qu'il va le surveiller, qu'il soit possible que ce soit un toxique qui s'évacue (on en doutait grandemen), il veut le garder.
Je rappelle à 14h, puis à 18h, le chat ne va pas mieux. Le vétérinaire nous dit que Baron souffre énormément. On comprend le sous-entendu. C'est extrêmement dur, il nous dit de nous préparer à l'euthanasie après une autre nuit de surveillance.
Mercredi 13 Novembre 2024 à 8h45, le vétérinaire appelle ; Baron n'a fait qu'une seule crise, ces dernières semblent vouloir s'espacer dans le temps. Il me dit que ça semble être une bonne nouvelle, mais de la prendre avec des pincettes. Ne pas crier victoire de suite.
Je le rappelle à 14h. Une seule autre crise à 11h. Je reste prudente. Il me dit qu'il rappelle vers 18h30.
17h45, je décroche. Baron est en mal épileptique, les crises s'enchaînent, c'est reparti puissance 1000. C'est la fin. Rendez-vous ce Jeudi 14 Novembre à 10h pour lui dire adieu.
Il n'y a pas de "juste" ou d'"injuste" dans la vie et la mort, dans la maladie et la santé, tant que ce n'est pas causé par un être malveillant. Mais ça fait MAL. Il a TROIS ANS. Il a trois ans, et dans quelques heures, je vais devoir lui dire adieu.
PLUS JAMAIS DE MA VIE je ne prononcerai des phrases habituelles face à lui, comme "Oh je me tape la patte !", quand il reportait son envie de se battre sur lui-même en se tappant les pattes antérieures avec les pattes arrière. Plus jamais je ne hurlerai "MAIS CHUUUUUTEEEUUUUH" quand il sortira de sa litière en poussant des hurlements de fierté.
Je ne le reverrai plus, après aujourd'hui. Plus jamais. Je n'arrive pas à imaginer la maison sans lui. Il était la force calme de mes 4 chats, le seul mâle parmi trois femelles un peu plus jeunes. Il interrompait les bagarres, coursait celles qui faisaient des bêtises...
Plus jamais.
Ah... j'ai tellement mal à la poitrine. Tellement mal aux yeux. Je ne sais même pas comment je vais faire pour entrer dans cette clinique sans m'effondrer.
Mon ami, qui est le co-parent des chats, et dans le même état que moi. La résolution est là, l'acceptation aussi. Mais la douleur est tellement forte et déchirante... c'est la première fois que j'en ressens au point de vouloir laisser une trace publique.
On ne fera pas d'autopsie. Pas d'IRM ou de scanner qui vont nous révéler l'évidence et retarder le soulagement de Baron.
C'est bon, on sait à quoi c'est dû. Y'a pas des millions de trucs qui tuent si vite. Il a très probablement une tumeur au cerveau.
Ce chat... il est tellement particulier. Tous les chats le sont, pour leurs parents, mais lui... Je voudrais échanger ma vie contre la sienne.
J'ai tellement mal. J'ai envie que ça s'arrête. Je sais que ça ne s'arrêtera pas. Ça s'affadira lentement au fil du temps. Ha. J'ai envie de négocier, de gagner du temps. De remettre en question le "pourquoi maintenant ?" qui n'a pas de réponse, et donc, pas de question. De tout faire pour éviter l'inévitable.
C'est tellement dur. Quand on ne peut pas fuir. Quand on ne VEUT pas fuir. Quand on a sauvé une vie, que l'on souhaitais heureuse et longue, et qui s'achève si vite et si durement.
Je lui demanderai, avant que le vétérinaire ne l'endorme, s'il est d'accord pour que j'adopte de nouveau à la SPA. Je peux garder raisonnablement quatre chats, je veux continuer à garder quatre chats. Il ne s'agit pas de remplacer qui que ce soit, de combler un trou. Il s'agit d'être au max de ses capacités pour aider autrui. Et autrui, pour moi, ce sont les animaux, et notamment les chats.
Je pense que Baron serait heureux que je prenne un mâle, pour équilibrer un peu toutes ces femelles folles furieuses. C'est ce que je ferai. Je pense que je le ferai rapidement. On commence à arriver dans le froid, et si une âme peut être mise au chaud chez moi, le plus tôt sera le mieux.
Peut-être que si ce message est lu, certaines personnes seront choquées. Il est peu fréquent de voir une personne prête à ré-adopter alors qu'elle va perdre son protégé sous quelques heures. Certaines personnes mettent des mois, voire des années, avant de récupérer.
Mais ce n'est pas à propos de moi. Moi, je suis le toit, je suis la chaleur, je suis la nourriture, je suis les caresses et les jouets. Eux, ils sont tout, ils sont l'essentiel, Essentiels. Quel toit ferait se fermer une porte ?
Je ne suis pas encore assez endommagée pour ça. Je peux souffrir encore longtemps. Tant que je rends des animaux heureux, qu'est-ce que ça peut bien me foutre ?!
Mon Baron. Ton leg à mon monde, c'est ce vide que tu laisseras dans mon cœur à jamais, et cette place, cette chance que tu laisses à l'un des tiens pour vivre comme tu as vécu. C'est tellement plus beau de le voir ainsi. Tellement plus réconfortant. Tu as tant que cœur que tu as donné le tien pour un autre, que je n'ai même pas encore rencontré, que je n'ai même pas encore imaginé.
Tu me prends de court, fripon. Tu laisses une place, mais il faudra que je t'en trouve une tout de même, la plus jolie possible, pour te faire un temple. Peut-être que ce sera mieux de faire ça chez Papa ? Il va avoir de magnifiques étagères en Tek. En utiliser une en tant que temple serait pas mal, tu ne penses pas ? Bien sûr, chez moi aussi tu auras une place. Tu l'as toujours eu.
Mon chéri, mon bronbron... Je sais que ce sera très dur, tout à l'heure, et que mon cœur, qui se déchire déjà, me laissera exsangue, faible et fatiguée. Que mes poumons, si compressés, m'étoufferont à m'en laisser le souffle court. Ma gorge est déjà si serrée... je vois les heures défiler comme le minuteur d'une bombe qui sonnera le glas de tout ce qui est joie en moi.
Je ne peux pas te faire la promesse de ne pas pleurer quand je serai auprès de toi pour la dernière fois. Ce serait trop dur, trop cruel de ne serait-ce qu'essayer. J'espère que tu ne verras pas dans cette démonstration de détresse un reproche, mais bien l'amour si fort que je te porte depuis que tu es là, avec moi. J'espère que quand tu fermeras les yeux pour la toute dernière fois, tu le feras en conscience d'être entouré par les deux idiots qui sont tombés amoureux de toi, et que tu seras heureux d'avoir été choisi.
J'espère que tu as été heureux, Baron. Je le pense.
Je te dis adieu en avance, ici. Je te le dirai tout à l'heure, quand je serai auprès de toi. Je t'aime. Tu me manqueras pour toujours.
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15/11/2024 à 10:42:32 |
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bridou |
Je lis votre message et je pleure
Très émouvant
C'est une épreuve tellement difficile. Vous avez pris la décision de le laisser partir
Su dure a prendre même si on sait.qu'on a pas le choix
Vous avez raison d'adopter personne ne vous jugera vous seule savez si vous êtes prête ou pas.
Je vous souhaite un courage infini je suis passée par là le 29 juin dernier à 12h 53 |
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15/11/2024 à 10:52:07 |
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cricketcricket |
Ton message me fait beaucoup de peine car il fait écho avec l’euthanasie de mon chat Jude qui venait à peine d’avoir 4 ans. Il était l’élément pacificateur du groupe à la maison, c’était le pilier de mes triplés, il distribuait câlins à sa sœur Naomi et jouait avec mon vieux Cricket qui faisait le foufou comme un chaton avec lui, et il le calmait dans ses ardeurs quand ce dernier attaquait ma minette. Et quand sa sœur était surexcitée, c’était la cavalcade avec elle dans toute la maison avant de se terminer sur le canapé à la léchouiller et puis après à câliner Cricket rt se serrer contre lui et cela faisait fondre mon cœur. Que de joie et que d’amour on ressentait avec mon mari de les voir interagir tous les 3. Ils étaient le rayon de soleil de la maison
Comme toi, j’ai connu les AR chez le véto, les appels en urgence, les montagnes émotionnelles, il
Va mieux, on le récupère à la maison, puis il rechute, on repart en catastrophe, le lendemain le véto nous dit qu’il est sorti d’affaire, moi je reste prudente car il a déjà fait le yoyo, et en fait, il ne va pas bien , ses reins ne fonctionnent plus et il faut abréger ses souffrances. J’aurais donné un rein à mon Jude si cela avait pu le sauver.
C’est super si tu arrives à adopter un nouveau chat rapidement, et que tes minettes l’acceptent, ils sont tellement des centaines à avoir besoin d’un foyer. J’ai recueilli un autre chat de la rue il y a 2 ans mais Cricket et Naomi l’attaquaient, le seul qui l’aimait était Jude évidemment, donc Boris vit séparé dans une autre partie de la maison et à accès au jardin de devant et les autres seulement à celui de derrière. J’ai gardé le chaton d’une copine après la mort de Jude et idem Cricket et Naomi étaient agressifs avec lui , je devais isoler le bébé. Puis il y a eu un grand chaton de 6 mois à la maison et le pauvre prenait cher si je n’intervenais pas. Cricket et Naomi ne veulent simplement pas d’autres chats à la maison, et pourtant tous les 2 sont frustrés. Naomi veut jouer avec Cricket mais il l’ignore. Quand elle veut des câlins, il la rembarde. Parfois il se met à la pourchasser comme il le faisait dans le passé et la martyrise sous le lit, sauf que mon Jude intervenait et c’était lechouilles pour tout le monde 5 minutes après. Là, Cricket ne joue plus comme avant à faire le foufou. Après plus de 5 mois, le vide de Jude se fait toujours ressentir et rien ne sera plus comme avant.
Baron était très beau et si juvénile sur les photos, ça brise le cœur que sa vie soit déjà terminée alors qu’il avait tant donné et aurait dû continuer à le faire pendant encore de nombreuses années… |
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15/11/2024 à 12:45:37 |
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vaudou7 |
Je vous souhaite bon courage pour votre deuil sur ce forum nous tentons tous de nous entraider dans nos épreuves
Je remercie tout ceux qui me supporte même si mon cas n'est pas classé mais je crois qu'on en ai tous passé par la et comprenions la peine que vous avez. |
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15/11/2024 à 14:06:07 |
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yolande |
je vous ai écrit tout un texte qui a disparu, pas le courage de recommencer. J'ai enregistré vos derniers paragraphes qui m'ont arraché les larmes. J'ai perdu 4 chats jeunes, c'est terrifiant. Vous faites bien de refaire un heureux. Ce n'est pas trahir le disparu, c'est au contraire lui faire savoir que son décès a servi à sauver un autre petit abandonné.
Je pense qu'en l'absence d'empoisonnement, il avait une tumeur au cerveau (décelable par scanner, et rarement opérable). J'ai perdu il y a 8 mois Cerise, tumeur au cerveau ayant entraîné un syndrome paranéoplasique. Je comprends parfaitement votre douleur |
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15/11/2024 à 16:47:07 |
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titou06 |
Bonjour,
Je suis très touché par votre message de tristesse et de douleur.
Je me retrouve dans vos propos, j’ai dû faire
endormir mon chat adoré MANOU, un drame et de la culpabilité.
depuis 7 semaines je m’en remet pas du tout.
Je vous comprend car cela est une souffrance inqualifiable.
Je pense,l’eviter de souffrir est un geste d’amour.
Bon courage
Bien à vous
Philippe |
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15/11/2024 à 16:50:25 |
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titou06 |
Gardé lui vos meilleurs souvenirs
Ou il sera il ne vous en voudra pas.
Je suis avec vous |
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15/11/2024 à 18:09:25 |
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paris56 |
C’est tellement triste de les perdre si tôt !!! On ne s’en remet pas complètement…
Je vous souhaite plein de courage et pouvoir récupérer un autre petit poilu qui aura besoin de vous et que vous aimerez car vous êtes une bonne personne…. |
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15/11/2024 à 18:49:45 |
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vaudou7 |
Je sais que vous êtes inconsolable mais petit
Baron est un ange maintenant et il ne souffre plus |
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15/11/2024 à 20:13:17 |
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paris56 |
C vraiment trop dur de nous séparer de nos loulous je viens de perdre ma chienne 14 ans irremplaçable tellement elle était en symbiose avec moi et la je viens d’apprendre qu’un de mes chats est atteint d’un problème cardiaque avec aucun traitement lui permettant de guérir, je pleure souvent mais si je relativise je me dis que je l’ai sauvé d’une mort certaine mon chat , trouvé à deux mois dans les bois avec un gros coryza sans nous il ne serait pas en vie donc même si je le perd maintenant j’ai fait le maximum et je continuerai à sauver nos loulous à 4 pattes ! Même si la séparation est désastreuse et dieu sait que je suis sensible mais je ne peux rester insensible à toute la souffrance de ces pauvres animaux donc soyons fort dans tous ces moments tragiques mais ils ne sont pas vains car ils sauvent beaucoup d’animaux en détresse ! |
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16/11/2024 à 04:32:07 |
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oralyia |
Je remercie tout le monde pour tous vous messages très émouvants, ils réchauffent le cœur.
J'ai fait un deuxième poste sous le même sujet, juste après sa mort, pour décrire ce que je ressentais et comment j'appréhendais les choses.
L'acceptation, qui semblait absolument impossible à envisager quand je pensais, parfois, à ce que je ferai si mes chats mourraient, est en fait une étape qui est étonnamment déjà franchie.
Je ne suis pas quelqu'un de mystique, encore moins de croyante. Je suis carthésienne jusqu'au bout des ongles, même si j'aime à imaginer que certaines choses pourraient être vraies.
Sa perte est venue remuer de vieilles plaies, et réanimer une partie de mon cerveau qui ne semblait pas vouloir appréhender la mort avec sérénité.
J'ai perdu la mère de mon meilleure ami, qui était pour moi comme une seconde maman, à l'âge de 16 ans, d'un cancer du cerveau. Elle avait 43 ans, deux fils de 16 et 10 ans. Ce fut l'une des épreuves les plus difficiles de ma vie, et je me suis mise à fuir comme la perte les problèmes cérébraux, les absences, tous les problèmes de santé touchant au cerveau (hors maladies mentales) autour de moi (dans ma famille notamment). J'étais terrifiée par ça. Lors de ses derniers mois de vie, ma seconde maman ne reconnaissait plus ses fils, elle avait l'état mental d'un enfant de six ans.
C'était extrêmement dur, et quand j'ai compris que Baron souffrait d'une tumeur au cerveau, j'ai cru me prendre un coup dans le foie.
Et puis, d'un seul coup, la paix. Quelque chose qui semblait m'échapper jusqu'ici m'a frappé de plein fouet, et j'ai pu respirer.
Évidemment, personne n'échappe à la mort. C'est une fatalité inévitable, dont, moi-même, je n'ai pas peur. Quand elle touche aux autres, c'est beaucoup plus terrifiant. Se perdre soi est, de façon assez amusante, moins terrifiante que de perdre un être cher. C'est parce qu'on sait qu'on s'épargne cette douleur incommensurable. C'est égoïste, et c'est un instinct préservateur qui, je le pense, est essentiel à notre bon fonctionnement.
Cependant, j'ai une nouvelle vision des choses. Si ne pas souffrir et partir avant les autres nous semble salvateur, qu'en est-il des autres ? Ils souffriront le martyr que nous nous épargnons en partant les premiers.
C'est là que ça m'a frappé. Souffrir, c'est vivre. Ça fait simplement partie intégrante de la vie, et, même si je pense qu'on ne s'y fait jamais vraiment, ça nous prouve qu'on est là, que cette douleur est aussi un souvenir. Et se souvenir de quelqu'un, maintenir sa mémoire, c'est prouver qu'il fut un jour parmi nous, et qu'il fut une présence inoubliable.
Tout cela, je suppose que beaucoup d'entre-vous l'avez déjà compris. Je ne sais pas quel sont vos âges bien évidemment. Moi, je n'ai que 25 ans, et même si je n'ai pas été épargnée bien longtemps par la mort et la perte, j'ai encore un long chemin à faire pour appréhender tout ça.
C'est donc pour moi important de voir les chose d'un point de vue pragmatique. Comme je le dis dans mon autre post, la santé et la vie ne sont pas des couronnes à porter avec fierté, mais plutôt des tickets de loterie gagnant. Le lendemain, le ticket peut être radicalement différent. Ce "hasard", ces maladies qui peuvent toucher tout le monde de façon égales, ça a quelque chose de rassurant. Personne n'est épargné, on est tous dans le même sac, donc on est tous capables de se comprendre.
La maladie et la mort n'ont rien d'injuste. Elles peuvent toucher tout le monde n'importe quand.
Cette relativisation des choses, cette distance dans la vision de la vie, de la mort et de la maladie, me permet d'embrasser d'autant plus sereinement la mort de Baron. Je ne veux pas passer ma vie à me dire que c'était terriblement injuste, qu'il n'avait que trois ans, qu'il ne méritait pas ça. C'était le hasard des choses.
Les véritables injustices dans la mort et la maladie, c'est lorsque ces dernières sont induites intentionnellement. Si personne n'a rien à voir avec ça, alors c'est là comment doivent se passer les choses. Mais si une personne est derrière tout ça, c'est une toute autre histoire, et là commence l'injustice.
Je suis quelqu'un d'extrêmemnt mysanthrope (pour ceux qui ne sauraient pas ce que ça veut dire exactement... je n'aime pas les humains, de façon générale. J'ai une famille et deux amis, et je ne compte pas agrandir ce cercle. Je suis dégoûtée par la plupart des comportements et croyances, ce qui fait de moi une personne tout à fait intégrée à la société (non) haha !). J'ai tendance à penser que si l'injustice existe, elle n'est du fait que d'une seule entité : l'humain. C'est en cela que je trouve un grand réconfort auprès des animaux, chez qui, jusqu'à preuve du contraire, cette notion n'existe pas.
Je le sais depuis toujours : ma vie, je vais la dédier aux animaux. Je le fais comme je peux en adoptant auprès d'associations uniquement, en faisant des dons, en aidant comme je peux les animaux, quels qu'ils soient. Je continuerai, dussai-je y laisser mon cœur et mes tripes. |
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16/11/2024 à 10:32:13 |
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bridou |
Bravo votre message est très émouvant et bravo pour votre engagement auprès de tous ces malheureux |
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16/11/2024 à 16:46:36 |
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yolande |
j'ai envoyé votre texte d'adieu à Baron à une amie qui vient de voir partir sa minette de 19 ans, elle est bouleversée. Vous avez une "vieille âme" pour une jeune fille de 25 ans, c'est merveilleux. Oui le don de soi pour une cause qui nous dépasse est thérapeutique (j'ai 73 ans et suis dans la protection animale depuis mes 27 ans).
On compte sur vous pour relever plein de défis et aider au maximum les malheureux autour de vous.
Repose en paix Baron. Ta maîtresse ne t'oubliera jamais. |
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