« Chatte de 12 ans insuffisance rénale stade 3 »Consultez également les autres discussions qui parlent de Santé.
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04/08/2024 à 19:33:35 |
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bridou
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Là j'avoue que je n'aurai pas voulu que mes animaux meurent chez moi
C'est assez difficile comme ça mais bien sûr chacun fait comme il peut |
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04/08/2024 à 19:36:51 |
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darkangel76
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Oui bien sûr... C'est délicat et très personnel comme choix... |
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04/08/2024 à 19:51:50 |
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bridou
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Oui on fait comme on peut a ce moment là |
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04/08/2024 à 23:13:59 |
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michufi10
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Sur ce point aussi je culpabilise car moi aussi j'aurais préféré qu'on se quitte à la maison, avec ses odeurs, ses bruits... Au lieu de lui infliger un énième trajet en voiture pour aller dans un endroit rempli d'odeurs d'autres animaux (dont certains stressés ou énervés), des bruits inconnus (et je vous passe le retour en voiture où j'ai failli avoir un accident tellement j'étais désolée, sur "ma planète désespoir", j'aurais dû prendre un taxi...). Mais voilà, il a fallu que je vienne m'installer dans un coin pas si perdu pourtant, mais où il n'y a aucun vétérinaire qui se déplace/avec aucun vétérinaire à domicile. Et dire que quand on partait en vacances, je prenais toujours soin de prendre un logement près d'une clinique vétérinaire avec des horaires assez larges... Je ne comprends pas pourquoi les cliniques n'offrent pas cette possibilité : j'en ai 4 dans un rayon de 10km et le double dans un rayon de 30, et pas une seule ne propose les soins/consultations (même basiques) à domicile. Il faut habiter dans une grande ville ou très à proximité à priori... Mais là aussi j'ai fait une erreur, une de plus dont mes pauvres chats subissent les conséquences. Mais oui, c'est une chose très personnelle, je suis d'accord. |
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04/08/2024 à 23:24:12 |
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michufi10
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@saveanimals: c'est une très bonne nouvelle que la maladie régresse, et j'avoue que je suis très surprise car d'après ce que les vétérinaires m'avaient expliqué, j'avais cru comprendre que c'est une maladie qui ne fait qie progresser, jamais regresser. Du coup, je note votre "technique" pour si ...
Par curiosité (dsl si vous l'avez déjà dit dans un précédent message), est-ce que votre chat sort? Et comment avez-vous fait pour trouver une alimentation "rénale" qui lui plaise? (Il me reste encore tous ces sachets et boites et terrines "rénales"appétentes" qu'il n'a fait que renifler...).
En tout cas, je suis contente pour vous et votre félin |
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05/08/2024 à 14:37:34 |
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delfin
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darkangel76
J’adhère à vos propos que je trouve très réfléchis.
Je suis d’accord avec vous aussi sur la fin de vie.
Bien sûr cela reste des choix personnels ; il n’y a pas de vérité.
Pour avoir vécu les 2 cas de figures : décès à la maison après hospitalisation et décès en clinique, je peux apporter mon ressenti pour les personnes qui culpabilisent ou se questionnent.
L’euthanasie s’est avérée être l’issue la plus sage pour abréger la souffrance d’une chatte de presque 18 ans. Faire venir la vétérinaire aurait été possible. Je suppose qu’assister à cette mort chez nous peu de temps après avoir déjà perdu l’autre chatte était quelque chose de difficile à entrevoir et l’image d’une intruse (véto) dans la sphère intime me gênait. Nous avons décidé d’emmener la minette mais en lui ayant administré un médicament (je n’ai plus le nom en tête) qui l’a shootée assez pour qu’elle reste dans une somnolence et ne se rende pas compte de ce qui se passait. Nous l’avons transporté dans une boîte-niche avec couvercle que j’ai fermée pour qu’elle reste au calme dans le noir (et éviter d’éventuelles inquiétudes). Arrivée chez la véto, elle dormait.
Je pense que cette étape de pré-endormissement de l’animal est très importante pour lui comme pour nous dans ce cas de figure.
Concernant la plus jeune chatte, comme je l’ai déjà dit, elle est revenu mourrir chez elle après s’être absentée une longue période (après son retour d’hospitalisation donc). Elle a choisi de s’endormir, dans tous les sens du terme, dans les bras. Je l’ai vécu comme un cadeau (même si c’est un lourd cadeau). Elle ne s’est pas tordue de douleurs ou quelque chose comme ça, elle est tombée dans le comas en dormant contre moi (je l’ai sentie basculer). Le comas est une manière d’éteindre la douleur. Le corps lâche mais l’animal ne souffre plus. Lorsqu’elle est morte, son cœur a battu quelques secondes et nous l’avons même entendu ronronner. Ce sont des manifestations du corps, rien d’autre. Mais nous l’avons accompagnée jusqu’au bout.
Nous n’avons pas choisi sa mort. Elle s’est présentée ainsi.
Pour ce qui est de la charte plus âgée, nous avons dû prendre la décision d’abréger ses souffrances. Si nous l’avions laissée mourrir naturellement, elle aurait souffert encore plus et pour… quoi ?
La vétérinaire a été très compréhensive, très à l’écoute, très disponible aussi (alors qu’on ne l’a connaissait pas) et en même temps à su nous orienter vers ce qui lui semblait plus sage, stopper une souffrance inutile. Un vrai accompagnement en somme.
Cela n’empêche pas les doutes et les sentiments de culpabilités auxquels on n’échappe pas. Le temps fait le reste, et surtout les autres petites vies dont on peut s’occuper. Plus on est conscient des choses et plus c’est difficile.
michufi10
Vous avez fait comme vous avez pu. Les humains aussi meurent pour la plupart dans des endroits loin de « chez eux ». La différence entre vous et votre chat c’est que lui ne savait pas qu’il allait mourrir. Il n’avait pas cette projection en tête heureusement. Il a vécu les choses au moment présent comme toute autre visite, pour un vaccin par ex. Il ne faut pas non plus culpabiliser d’avoir choisi une habitation éloignée d’une clinique car c’est dans cette habitation qu’il a aussi vécu des beaux jours. On ne peut pas tout maîtriser. Rien ne peut être parfait et personne n’est responsable de ça. Vous avez fait au mieux et votre petit chat aussi. |
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05/08/2024 à 15:18:09 |
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crich
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Je peux aussi partager mon expérience sur les choix faits au moment des décès de nos 3 chats. La première a été euthanasiée en clinique entourée de nous tous, nous l avions amenée pensant que son état de santé pouvait être encore prolongé mais son cas était trop avancé et lui faire subir une batterie d examens auxquels elle n aurait peut être pas survécue, ne nous a pas semblé très éthique. Et puis nous voulions absolument lui éviter de souffrir. Elle a été endormie en la tenant dans nos bras. Mon second chat qui était le fils de notre première a été euthanasié également en clinique après une hospitalisation où il est ressorti très affaibli, nous l avions fait partir dans nos bras. Enfin ma troisième chatte Choupette qui est décédée il y a un peu plus d un mois maintenant, nous avons décidé de la faire partir à la maison entourée de nous tous et au calme car c était un animal très nerveux, avec un vétérinaire quo nous a laissé du temps pour lui dire adieu et qui l a endormie avant de lui faire l injection létale. Il n y a pas de façon meilleure qu une autre c est fonction de l état de santé de l animal notamment s il est souffrance ou pas, de son caractère et de notre ressenti. En tout état de cause c est toujours très difficile à vivre ces moments là et personnellement j ai perdu une part de moi même à chaque fois. C est très dur et j en pleure toujours. |
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05/08/2024 à 15:48:05 |
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darkangel76
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@crich,
Oui, on aurait tort de généraliser...
Chaque cas est unique et l'émotion qu'on ressent à la perte d'un animal est à son paroxysme...
C'est terriblement difficile de dire quoi faire dans ce cas de figure...
Comme vous et @delfin l'ont dit, cela dépend de tellement de paramètres (dont le caractère spécifique de chaque chat, comment chaque chat réagit à différentes situations etc...)
Chaque situation est unique et on réagit selon nos rapports avec nos chats et ce qui nous semble le mieux pour lui/eux sur le moment...
Tant qu'ils ne souffrent pas (trop), je pense qu'il n'y a pas de "mauvaise" décision ou de "mauvais" choix... |
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